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[闲谈] '资本'杂志:为何中国移民比其它移民更成功?

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发表于 2013-1-29 18:37:18 | 看全部 |阅读模式

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本帖最后由 棋苑书生 于 2013-1-29 21:32 编辑

Immigration : pourquoi les Chinois réussissent mieux que les autres
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contrairement à la plupart des autres immigrés, les compatriotes de Mao installés en France parviennent à grimper les barreaux de l’échelle sociale. Leur secret ? Beaucoup de travail, une communauté soudée et un système de financement hyperefficace.

不同于其他移民,居住在法国的毛泽东同胞们正在从管理社会的底层爬上爬梯级。他们的秘诀是什么?努力的工作,一个强大的社区和非常有效的资助体系。

Comme la plupart de ses compatriotes, Hsueh Sheng Wang est du genre discret. Il a installé ses bureaux au premier étage d’un petit bâtiment décati sans indication aucune, en plein cœur du Chinatown d’Auvervilliers, devenu premier centre d’import-export textile d’Europe. Impossible de deviner que ce Wenzhounais de 46 ans, arrivé dans notre pays à l’âge de 13 ans, est un homme d’affaires en pleine ascension. Après avoir travaillé dans le restaurant de ses parents, puis monté une petite société en 1993, il est aujourd’hui à la tête d’Eurasia, un groupe coté en Bourse de 22 millions d’euros de chiffre d’affaires, qui loue à des grossistes 300 000 mètres carrés d’entrepôts. Jamais à court d’idées, Wang s’apprête à créer un immense centre d’import-export de meubles dans le port du Havre, et il va construire 115 appartements à Aubervilliers, plus un centre commercial et un hôtel-résidence à Saint-Denis. «Ce n’est qu’un début, nous travaillons sur des projets immobiliers beaucoup plus importants», prévient-il, mystérieux.

Etonnants Chinois ! Faire de leur pays la première puissance économique de la planète ne leur suffit pas, il faut aussi qu’ils viennent casser la baraque chez nous. Certes, les quelque 600 000 compatriotes de Mao (ou Français d’origine chinoise) aujourd’hui présents dans l’Hexagone n’ont pas tous vécu l’ascension fulgurante de M. Wang. Plusieurs dizaines de milliers d’entre eux travaillent encore sans papiers comme petites mains dans la restauration, la confection, la maroquinerie ou le bâtiment, pour des salaires de misère. Mais, après des années de labeur, beaucoup ont fini par s’en sortir en reprenant un commerce – restaurants, épiceries, fleuristes ou bars-tabacs, ils en détiendraient désormais près de 35 000. Certains commencent même à se diversifier dans l’immobilier, à créer des chaînes de magasins (la plus connue d’entre elles, l’enseigne Miss Coquine, compte près de 80 boutiques en France), ou encore à lancer leurs propres marques (Miss Lucy, par exemple).

D’après Richard Beraha, auteur de «La Chine à Paris», une famille sans papiers avec deux enfants (dont un né en France) peut, au bout de dix ans, économiser jusqu’à… 240.000 euros. Selon le sociologue, qui a côtoyé des centaines de migrants entre 2000 et 2010, ils travaillent dur et consomment peu. Grâce au capital accumulé et aux prêts consentis par les proches, ils peuvent ainsi in fine acheter un commerce. Par contre, les dons récoltés, qui dépassent rarement les montants offerts en retour, n’enrichissent pas les familles.

La réussite est encore plus flagrante pour la deuxième génération des 50 000 Indochinois arrivés dans les années 1950, au moment de l’indépendance, et des 250 000 «boat people» vietnamiens, cambodgiens et laotiens qui ont fui leurs pays dans les années 1970 et dont la majorité était en fait d’origine chinoise. Après de brillantes études, beaucoup de leurs enfants sont aujourd’hui médecins, cadres, ingénieurs ou hauts fonctionnaires. Et les fils de migrants venus de Chine populaire à partir des années 1980 s’en sortent plutôt bien aussi : selon la seule étude disponible sur le sujet, publiée par l’Insee et l’Ined, 27% des descendants de parents asiatiques occupent aujourd’hui un poste de cadre, contre 14% en moyenne pour les Français toutes origines confondues, 9% pour les fils de Maghrébins et 5% pour ceux d’Afrique subsaharienne.

Mais comment expliquer une telle percée, alors que tant d’autres immigrés – et de Français de souche – peinent à sortir de la misère ? D’abord, pour une simple question de culture. En Chine, travail, discipline et respect de l’autorité sont des valeurs ancestrales. «Depuis plus de mille ans, les élites de ce pays sont recrutées par un système d’examen national accessible à tous, qui permet aux plus pauvres de se hisser tout en haut de la pyramide», rappelle Xavier Liu, de l’association Pierre Ducerf, qui aide les migrants à s’intégrer. Résultat : même lorsqu’ils quittent leur patrie, les adultes s’échinent au turbin et ils poussent leur progéniture à en faire autant à l’école. «Il y a chez nous une focalisation incroyable sur la réussite scolaire, reconnaît Sacha Lin, le président de l’Association des jeunes Chinois en France. Cela fait partie des valeurs familiales qu’on nous inculque dès le plus jeune âge.»

Le principal de ce collège parisien n’en ­revient toujours pas. Il y a quelques mois, il a convoqué les parents de cinq enfants d’immigrés qui suivaient un mauvais ­chemin. «Les Chinois sont les seuls à avoir sermonné leur enfant devant moi», raconte-t-il. Depuis, ce dernier est rentré dans le rang, pas les autres. «Les Asiati­ques viennent tous nous demander ­comment faire pour que leur enfant intègre un prestigieux lycée parisien, poursuit le principal. Je n’ai jamais vu un Africain ou un Maghrébin en faire autant.» Et les résultats suivent. L’an dernier, la poignée de ses élèves qui ont intégré Louis-le-Grand étaient tous d’origine chinoise. «Ils ne viennent pas d’un milieu plus favorisé que les autres, mais ils sont très studieux et apportent de l’excellence», confirme, admiratif, le proviseur d’un collège voisin. La fameuse étude de l’Insee et de l’Ined confirme d’ailleurs la tendance : un quart des garçons d’origine asiatique atteignent le niveau bac + 3, contre 18% environ pour les Français toutes origines confondues, 14% pour les fils de Marocains et de Tunisiens, 8% pour les Algériens et 6% pour les Africains du Sahel.

Mais la culture du travail n’explique pas tout. Si les Chinois réussissent si bien chez nous, c’est aussi grâce à la cohésion de leur communauté. Contrairement à la majorité des étrangers présents en France – et en particulier aux Maghrébins, dont les différentes nationalités et ethnies ne s’apprécient guère – la plupart d’entre eux peuvent en effet compter sur le soutien de leurs compatriotes, notamment parmi les Wenzhounais (plus de 70% des immigrés issus de Chine populaire viennent de cette région située dans le sud du pays). «Quand mes parents ont débarqué ici, il y a vingt ans, l’atelier de maroquinerie d’un oncle leur a tout de suite ouvert ses portes», témoi­gne Rui Wang, de l’Association des jeunes Chinois en France, lui-même diplômé en gestion finance à Paris-Dauphine. «Un tiers des 280 magasins du Fashion Center en construction à Aubervilliers a été réservé par des propriétaires de boutiques parisiennes d’import-export pour leur progéniture», se félicite de son côté Eric Tong, un autre self-made-man de la communauté, chargé de louer les locaux. Mille fois plus efficace que Pôle emploi : à eux seuls, les 35 000 commerces détenus par les Chinois suffisent à faire vivre au bas mot 150 000 personnes, soit un quart de la communauté.

Ce système de cooptation généralisée ne présente cependant pas que des avantages. «Il contribue à freiner certains jeunes dans leur ascension», regrette Chenva Tieu, le président du Club 21, une structure qui aide les enfants de l’immigration à financer leurs projets. Sasha Lin le confirme volontiers. «Je voulais faire de la recherche en chimie, mais on a exercé une telle pression sur moi que j’ai fini par reprendre le restaurant familial.» Mêmes regrets pour ce patron de salon de thé à Belleville, qui a dû arrêter ses études d’ingénieur afin de faire plaisir à sa famille. L’histoire ressemble étrangement à celle de ce jeune juif ashkénaze sorti de Polytechnique à qui, selon la ­blague, les parents laissent finalement le choix entre la confection pour homme et la confection pour dame…

L’entraide joue aussi pour les prêts. A l’image des Auvergnats montés à Paris après la guerre pour reprendre des brasseries, les Chinois peuvent compter sur le soutien financier de leurs compatriotes quand ils se lancent dans un business. Le système fonctionne selon les règles de la fameuse tontine, également présente en Afrique : qu’ils vivent en France, en Europe ou en Asie, les membres de la famille et les proches mettent une partie de leurs économies dans un pot commun, dans lequel les membres de la diaspora puisent pour monter leur propre affaire. Il n’y a souvent ni intérêt ni même durée de remboursement. La tontine repose sur la confiance, elle-même confortée par la réciprocité des dons : ceux qui reçoivent doivent eux-mêmes offrir de l’argent aux autres, notamment à l’occasion de leur mariage. «Tout cela est très souple. Si le business ne marche pas, l’aide peut se poursuivre jusqu’à ce que l’activité décolle», indique Eric Tong. Ces prêts informels, qui peuvent facilement atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros, sont une clé essentielle dans la réussite de la diaspora, notamment chez les Wenzhounais.

C’est grâce à eux que, après avoir économisé en moyenne 160 000 euros pendant une dizaine d’années, de nombreuses familles peuvent s’acheter un commerce sans passer par la case prêt bancaire – la moitié des opérations environ n’y auraient pas recours, ce qui ne manque pas d’alimenter le débat sur l’origine des fonds. L’aide peut se ­traduire par une simple avance de tré­sorerie de la part d’un fournisseur au ­démarrage d’un business. Le système marche tellement bien que même en Chine des universitaires l’étudient !

Reste un élément central qu’on oublie souvent pour expliquer le succès des Chinois de France : le décollage économique de leur mère patrie. «Si elle n’avait pas connu un tel boom, les migrants ne s’en sortiraient pas de façon aussi spectaculaire», assure le sociologue Richard Beraha, auteur de «La Chine à Paris». La montée en puissance de l’empire du Milieu leur a en effet ouvert des opportunités immenses. «Notre chance a été de pouvoir y accéder facilement parce que c’était notre pays d’origine, reconnaît Sacha Lin. C’est cela qui nous a permis de développer l’import-export comme nous l’avons fait ces vingt dernières années.» En fait, les Chinois de l’Hexagone ont procédé exactement comme les multi­nationales : ils ont créé des comptoirs commerciaux pour diffuser les produits fabriqués dans leur pays.

Et les familles restées en Asie se sont empressées de les y aider en leur transférant de très gros volumes de ca­pitaux. Au lieu de voyager à sens unique du pays d’accueil vers la région d’origine, comme cela se passe avec tous les autres immigrés, l’argent circule en effet aussi entre la Chine et la France. Et sans doute cet appui financier va-t-il se renforcer, car les «têtes de pont» – c’est-à-dire les membres de la diaspora qui ont le mieux réussi – sont actuellement approchées par de riches Chinois, parfois adossés à de grands groupes, désireux d’investir en France, notamment dans l’immobilier. «En comparaison, les Qatariens sont des petits joueurs», sourit Jacques Salvator, le maire d’Aubervilliers. Lui qui a tout fait pour que sa ville devienne un pont entre la France et l’empire du Milieu sait de quoi il parle…

Leur ascension sociale est souvent spectaculaire :

- 5 milliards d’euros ont été investis en vingt ans dans notre pays par la communauté pour monter des affaires

- 35.000 commerces environ sont tenus par des immigrés chinois ou d’origine chinoise dans l’Hexagone

- 48% des Français d’origine asiatique décrochent un diplôme du supérieur, contre 33% en moyenne en France

- 27% des enfants d’immigrés chinois sont cadres, contre 14% en moyenne pour les Français

http://www.capital.fr/enquetes/e ... e-les-autres-793871
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发表于 2013-1-29 21:38:46 | 看全部
书生为何不翻译:'(
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发表于 2013-1-29 22:03:00 | 看全部
如意浮云 发表于 2013-1-29 20:38
书生为何不翻译

大姐你继续装 你要不是看不懂
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发表于 2013-1-29 22:04:25 | 看全部
中国人聪明,就很容易成功
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发表于 2013-1-29 22:05:30 | 看全部
有中的 发表于 2013-1-29 21:03
大姐你继续装 你要不是看不懂

这么长,看着费劲
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发表于 2013-1-29 22:16:12 | 看全部
藕要翻着字典把它看完!!!!!!!!
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发表于 2013-1-29 22:20:12 | 看全部
如意浮云 发表于 2013-1-29 20:38
书生为何不翻译

说不定他已经在翻译了,文章写的很客观,后面四点总结的很给力。
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发表于 2014-1-8 12:56:29 | 看全部
他们说的太对了  
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发表于 2014-1-8 14:04:25 | 看全部
学渣路过
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发表于 2014-1-8 14:57:08 来自手机 | 看全部
能认识几个字就不错了。。。无语
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